productions

artistes
année(s) de programmation :

100% craftée

par Mélodie Preux

performance

J’ai recousu mes vieux souvenirs déchirants, j’en ai fait un croptop qui m’aide à baliser le temps. Où puiser la force pour rallumer les feux éteints? Des seumeuses nostalgiques, les vêtements sont le butin.

A Normal Lost Phone

par Accidental Queens

gaming

A Normal Lost Phone est un jeu dans lequel on explore la vie intime d’une personne dont on vient de trouver le téléphone. Le jeu prend la forme d’une enquête narrative : on est amené à fouiller les messages, photos et applications du téléphone, afin d’en apprendre plus sur la personne à qui il appartenait. À travers ce téléphone, on découvre la vie, les amis, la famille et les histoires d’amour de Sam, jusqu’à sa mystérieuse disparition le soir de ses 18 ans. Le jeu sera en libre accès sur les heures d’ouverture du festival au Théâtre de l’Élysée.

Afro-Trans Diary

par Kalil Bat

performance

Kalil Bat ft. Roger Raspail, en collaboration avec Max Diakok Avec son “Afro-Trans Diary”, Kalil Bat invite le public à découvrir la complexité d’être un personnage multiple. La superposition des médiums génère une disponibilité pour les sensations et les sentiments, largement renforcée par la nature intime de la pièce. La générosité des mouvements, de la voix et de la musicalité de Kalil permet d’entrevoir son interprétation personnelle de ce que signifie “être à l’intersectionnalité”. Un voyage immersif, à la fois spirituel et politique, où la vulnérabilité et la force fusionnent tendrement, nourri par le deuil, la transformation et la guérison.

Alvorada

par Eliara Queiroz

performance

Feat Michaela Danje L’image des travailleurs du béton dans la construction de Brasilia (la capitale du Brésil) conduit poétiquement l’action comme la mythologie d’un corps-fleuve lapidé et endormi. Dans cette performance, l’artiste est guidée par la métaphore de l’aube. De même que la première lumière du jour clôt un cycle et initie une nouvelle trajectoire, l’artiste expérimente des états et des poétiques en transit capables de réveiller et déplacer un corps défoncé, un corps pavé. Cette œuvre fait partie d’une série de trois performances qui composent l’installation chorégraphique «Olho D’água : Sob a Argila, A Pedra et O Pó», que l’artiste développe depuis 2017 autour des questions de fabrication et de pensée d’un corps en transit. Elle s’appuie sur les récits migratoires trans/travestis ; les processus d’urbanisation et de formation des grandes villes ; la critique de la notion de modernité ; le double mouvement d’effacement et de formation des identités et des cultures au sein des centres urbains. Dans le cadre de cette recherche, l’artiste recherche, collecte et organise des matériaux autobiographiques, documentaires et poétiques en danse, vidéo, image et son qu’elle compose et réarrange au fil des relations qu’elle crée avec chaque territoire/environnement dans lesquels elle voyage. En couvrant son corps d’argile humide, la performeuse s’intègre à la texture de l’espace qui l’accueille, expose et révèle son présent. Elle construit ainsi des pistes vers les corps enfouis sous ces architectures sociales, tandis que son corps grisé par l’argile humide crée un chemin vers les mangroves, une autre couche de mémoires issues du pays de l’artiste. En collaboration avec Ana Mathyas

Alvorada (2022)

par Eliara Queiroz

performance

L’image des travailleurs du béton dans la construction de Brasilia (la capitale du Brésil) conduit poétiquement l’action comme la mythologie d’un corps-fleuve lapidé et endormi. Ainsi, dans cette performance, l’artiste est guidé par la métaphore de l’aube, comme la première lumière du jour ou comme le soleil printanier qui déchire l’aube en fermant un cycle et en commençant une nouvelle trajectoire, pour expérimenter des états et des poétiques en transit qui peuvent réveiller et déplacer un corps défoncé. Cette œuvre fait partie d’une série de trois performances qui composent l’installation chorégraphique Olho D’água : Sob a Argila, A Pedra et O Pó, que l’artiste développe depuis 2017 autour des notions de la fabrication et la réflexion d’un corps en transit. Elle s’appuie sur : les récits migratoires trans/travestis ; les processus d’urbanisation et de formation des grandes villes ; l’effacement et la formation des identités et des cultures au sein des centres urbains. Dans le cadre de cette recherche, l’artiste travaille à l’investigation, à la collecte et à l’organisation de matériaux autobiographiques, documentaires et poétiques en danse, vidéo, image et audio. Elle les compose et les réarrange en fonction des relations qu’elle crée avec chaque territoire/environnement dans lequel elle voyage.

Alèm de vocês, o que tem pra comer hoje?

par Acaua Shereya

performance

À part vous, Il y a quoi à manger aujourd’hui ? Other than you, what is there to eat today? Bonfuá, ça vadeza?! Une Sanctuaire Erotism Fest-frescany Pós-porn Funeral Strip Pédagogie Ópera Biographys em performatividade GAMBIARRA entre rêve et nightmare sur en terrain baldio. Bonjour voisin. Glossário *J’ai fait une agglutination de mots par la phonétique et le jeu. Bonne + Suar (transpiration) = Bonsuar Bonne + Soar (résonnance) = Bonsoar Bonne + Fuá (l’agitation Cuir_queer dans la rue_ Brasil-Fortaleza) = Bonfuá Ça va + Safadeza (Em brésilien, “safadeza” est un mot pour désigner la pratique des coquins et des coquines. Quand je dis « ça va » j’en ai déjà moitié du mot « safa ». Il m’en suffit d’ajouter « deza » et l’art do coquinage y est) = Ça vadeza

Armes molles

par Léa Rivière

performance

En écho à la notion de travail émotionnel, activée comme tactique féministe pour articuler une certaine relation aux invisibles, Léa propose de penser aussi avec ce qu’elle appelle travail narratif. Pour celleux d’entre nous dont les vies ne sont pas architecturées par les narrations hégémoniques, le monde peut facilement se présenter comme une quasi-absence d’histoires à suivre, à prolonger ou par lesquelles se laisser orienter. Alors, souvent, survivre signifie aussi avoir à excaver, (re)susciter, (co)fomenter les histoires capables de tenir/soutenir/contenir nos existences. En collaboration avec des fantômes, des cailloux, des pokémons et d’autres invité·es plus ou moins visibles, Léa déplie des morceaux d’histoires comme on dégaine des armes molles : des armes qui connaissent la différence entre l’absence de combat et la présence du refus d’un combat. Dans ce solo, elle propose un lieu où être-avec. Être avec soi, avec ce qui est incertain, ce qui est mort, ce qui est encore en train d’apparaître, être avec l’épaisseur des choses.

Cabaret Ferri Venti

par Yax Ferri Venti

cabaret drag

Ce soir, Yax Ferri Venti fait son cabaret ! Il sera d’abord l’hôte d’une scène ouverte enflammée où toustes les personnes trans, inter et/ou non-binaires qui le souhaitent sont invité·es à prendre le micro, monter sur scène et venir partager un bout de leur talent. Ce sera aussi pour lui l’occasion de vous présenter les kings nouvellement nés de l’atelier drag-king qui aura précédé, et qui vous feront l’honneur de se présenter à vous sous toutes les formes, les couleurs et les pilosités ! Après cette scène ouverte, Yax Ferri Venti vous invitera à découvrir sa propre histoire le temps d’un One Drag Show. Dans une pièce poétique et militante, avec des touches d’humour tranchante, Yax vous ouvre les portes de son intimité et vous invite à en franchir le seuil.

CEREMOANING

par Léa Rivière

atelier

CEREMOANING c’est un endroit pour deuiller ensemble : un endroit de pratique de deuil collective. Moaning en anglais ça veut dire ‘faire un son long et profond qui exprime une souffrance physique/mentale ou un plaisir sexuel’. CEREMOANING c’est un moment pour venir geindre/gémir/grogner/pleurer/vagir les un·es avec les autres, être avec l’intrication des joies et des chagrins déployés par la pratique de deuiller ensemble. La plupart d’entre nous avons peu accès à des lieux/temps pour être avec ce qu’on perd, ce qu’on a perdu, ce qu’on est sur le point de perdre. Nous y avons rarement accès individuellement, et encore plus rarement en communauté. CEREMOANING c’est un moment pour se rassembler et pratiquer ça. Passer un temps un peu plus lent, un peu plus épais, avec les personnes et les choses qu’on perd et qu’on a perdues, avec la transformation continuelle des relations qui nous lient à elles. On commence en petits groupes, en petits cercles. Chacun·e choisit une personne/chose qu’ielle a perdue ou qu’ielle est en train de perdre, qu’ielle deuille, et partage l’histoire de leur relation. C’est une façon d’inviter ces proches invisibles, de les inclure dans le groupe, de faire l’expérience de la vivacité de ces connexions : qu’est-ce que cette personne ou cette chose me fait sentir, ressentir, faire, penser, dire, à cet instant ? Pour la seconde partie, chaque participant·e est invité·e à créer, si elle veut, une cérémonie pour honorer l’importance de ces relations. Chaque personne présente fait partie de chaque cérémonie, en tant que co-faiseur·euse et/ou en tant que témoin.

Cotylédons

par Sabrina Calvo et Moiralien

défilé de mode

Stylisme : Bri Bijoux : Moïralien

Da Beira Pra Dentro

par Eliara Queiroz

performance

Du Bord Vers l’Intérieur Cette étude chorégraphique en développement est le fruit de l’exercice de réflexion sur ce qui entre dans les orifices de notre corps. Observer en particulier l’espace/canal qui se forme entre la bouche et l’anus. Dans cette action j’étudie les possibilités des existences trans/travesties de re-signifier ces organes et d’autres, en pensant la bouche ou l’anus comme un lieu d’affirmation, de transit et de transformation de leurs genres et désirs. Ainsi, j’écoute subjectivement ces espaces internes entre les orifices – qui relient ce qui est à l’intérieur du corps à ce qui est à l’extérieur et aussi inversement -, en examinant comment et quelles réflexions peuvent émerger dans ces déplacements internes. Cette œuvre fait partie d’une série de trois performances qui composent l’installation chorégraphique Olho D’água : Sob a Argila, A Pedra et O Pó, que l’artiste développe depuis 2017 autour des notions de la fabrication et la réflexion d’un corps en transit. Elle s’appuie sur : les récits migratoires trans/travestis ; les processus d’urbanisation et de formation des grandes villes ; l’effacement et la formation des identités et des cultures au sein des centres urbains. Dans le cadre de cette recherche, l’artiste travaille à l’investigation, à la collecte et à l’organisation de matériaux autobiographiques, documentaires et poétiques en danse, vidéo, image et audio. Elle les compose et les réarrange en fonction des relations qu’elle crée avec chaque territoire/environnement dans lequel elle voyage.

Jardin Futur / Club Sabotage

par Eve Magot

danse

Au commencement tout était trans : c’était très bon. JARDIN FUTUR / CLUB SABOTAGE est une relecture peu érudite du mythe fondateur de la Genèse, texte qui justifie un système de genre rigide et binaire. A partir de mon expérience de femme trans et de la manière dont ma transidentité réarrange le monde tous les sept jours, je conterai une genèse qui serait une pratique perpétuelle, collective et changeante. Nous construirons des récits alternatifs et fantaisistes, permettant la catharsis, la célébration à travers le plaisir, la tendresse, moteurs de vies, de révolutions, de création de futurs pour nous toustes. En collaboration avec Arsène Marquis