artistes

Chorégraphe, professeure et post-pornographe. Née à Fortaleza-Ceará Brésil, son éducation est assurée par des femmes-professeures et son grand-père artisan. Elle a obtenu un diplôme en théâtre à l’IFCE Instituto Federal de Educação do Ceará (Brésil) en 2009 et en danse au Curso Técnico em Dança (Brésil). En 2013-2015, elle a été enseignante dans le Cours Superior de Licence de Théâtre de l’IFCE. En 2017, elle construit un projet pédagogique de formation en danse dans la ville de Sobral à Ceará, au Brésil. Elle a suivi le PACAP 3 au Forum Dança, où elle est devenue professeuer de danse contemporaine au même endroit. Cet être explore les interstices, “l’entre” des interactions et a recours à la “GAMBIARRA” (ce n’est pas du bricolage) pour nourrir sa recherche sur les images possibles de la Démocratie dans les corps racialisés et performativité Cuir (queer). Déclenche le repositionnement du langage pédagogique et artistique entre la vulnérabilité, la confusion, le rêve au cauchemar, le subtil à l’obscène a recherche d’une “Pédagogie FLUIDE” (décolonial, antiraciste et nonbinaire). Il est actuellement elle a fini Master EXERCE ICI CCN Montpellier dont il a interprété le solo : ALÉM DE VOCES, O QUE TEM PRA COMER HOJE? Maintenant elle fais un projet pour les enfants queer NUAGES CLOUDS NUVENS.

Accidental Queens est un studio de développement de jeux vidéo initialement fondé par trois femmes issues de l’industrie vidéoludique. Le studio cherche à créer des jeux utilisant de nouvelles mécaniques, explorant des sujets de la vie quotidienne et des questions sociales, à travers des outils narratifs novateurs.

A.E.Z Pinay (il/iel), est un artiste afropéen queer, vidéaste et performeur. Son travail et de ses recherches tourne autour de l’ethos noir en France et de l’expérience afrodiasporique dans son expression poétique, politique et spirituelle. Le deuil, la mélancolie et l’absurde sont des éléments qui habitent ses créations. Une autre partie de sa pratique consiste à cultiver sa capacité à exister en dehors des valeurs marchandes. se reposer, ne rien faire, s’allonger dans l’herbe, prier, se lamenter, pleurer, observer les vivants et s’ouvrir aux possibilités de faire monde différemment. Il étudie et travaille actuellement à Amsterdam.

Léo Landon Barret est d’abord actrice mais aussi metteuse en scène, autrice, dramaturge, coiffeuse, maquilleuse. Elle se forme d’abord pendant 10 ans au chant lyrique pour finalement transitionner et devenir comédienne. Ses différentes pratiques tendent toutes à faire exister une esthétique, une éthique et un humour à la fois trans et fem. Quand Léo crée des dispositifs spectaculaires, elle s’attache à lier exigence et grand public. Si elle se bat pour être une femme de jour, c’est dans son édition de minuit qu’elle apparaît dans ce cabaret où elle rendra hommage aux folles mais surtout aux furieuses.

Fille d’un père français et d’une mère brésilienne, Bruta (née au Havre en 1999) vit et travaille entre les deux pays. Diplômée en 2023, elle montre son travail la même année dans la galerie FONTE à São Paulo au Brésil, mais aussi en s’investissant dans la scène Ballroom naissante à Marseille. Elle crée BIXARADA, son premier spectacle, en avril 2024 fondant ainsi TEATRO ROSA, sa compagnie d’art vivants. Bruta est lauréate de la troisième édition du prix Utopi·e, et décide d’inviter sa compagnie à cette occasion pour proposer un cycle d’exposition au Centre Wallonie-Bruxelles en septembre 2024 et aux galeries Filles du Calvaire et Jousse Entreprise en janvier 2025, en parallèle de la tournée du spectacle en festival. Elle intègre également cette année la nouvelle promotion d’Artagon Marseille.

Co-fondatrice de XY Média, Carol Sibony est aussi artiste vidéo et s’intéresse dans son travail à la dissipation de la mémoire et ses possibles représentations en utilisant des technologies de capture et de mise en espace volumétriques.

Cla Boyriven est performeur•se, musicien•ne et dramaturge. Proche des formes de spectacles-conférences, iel est la binôme à l’écriture et à la mise en scène de Frédéric Ferrer depuis 2018. Iel est acteurice, roboticien•ne ou musicien•ne pour le Théâtre du Rocher, Vertical Détour, Le groupe Scalpel, Le projet Cromwell, Mégasupertheatre et La Buse. Iel fait de la composition musicale électronique pour spectacle vivant et de la fabrication de robots en tout genres. Iel fait aussi des conférences et des perf’ en solo.

En tant que performeureuse, Claudix devient en temps réel une interface de réalité virtuelle et augmentée. Son travail remet en question les rôles de genre et les rapports de pouvoir néo-coloniaux qui structurent la technologie et la culture sur internet. Ainsi, il se veut une provocation liée à l’incarnation humaine de l’intelligence artificielle, un type de transhumanisme, où l’intégration de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle implique la rencontre des nouvelles technologies et des traditions ancestrales. Son travail a été accueilli dans des galleries et des festivals en Amérique latine, aux États-Unis, en Europe et en Asie. En 2023, “Non Fuckable Tokens” a été présenté à Ars electronica (Linz), SXSW (Austin), Tabakalera (San Sebastian), DOCK11 (Berlin) et Kindergarten (Bologna), ainsi que dans d’autres lieux. Son premier film en réalité virtuelle, “Dance Permit”, a été diffusé pour la première fois au IDFA (Amsterdam). Il a également été projeté à New Images (Paris), La Mama (NY), SANFIC XR (Santiago), et ailleurs. Après avoir été censuré au Pérou, le film “Amy Camus AR” a été présenté lors du Miami Art Week au Perez Art Museum.

Claustinto alterne entre de l’intime très intime et du collectif très en colère, entre de la grande fête joyeuse et de la douceur pessimiste, les cris et les murmures, la beauté et la laideur, c’est simple et compliqué à la fois, comme la vie, c’est pas la pour faire jolie ni pour être gentil.le. C’est là pour donner de la force à celleux qui se battent, qui sont enfermé.e.s, qui jettent des cailloux, c’est un tir de mortier et un gros câlin en même temps, contre tous les pouvoirs et pour la joie aussi. De l’autotune, des kicks, des synthés, du stroboscope, de la danse et des slogans pour faire tomber le monde à la renverse.

Créé en 2018 à Toulouse, le collectif offense est composé d’artistes de cirque, théâtre, musique, performance, installations, illustration et littérature. Dès le début, il rassemble des artistes formé·es à l’ENSATT, au Lido, à la classe LABO de Toulouse, au CRR de Lyon et de joyeuses autodidactes autour de l’envie d’entamer une réflexion sur notre époque et de l’urgence d’expérimenter la création collective transdisciplinaire. De ce point de départ, nous expérimentons dans toutes les directions afin de porter des récits qui nous ressemblent : nous faisons des spectacles polymorphes, des expositions, des performances, des moments qui sont des expériences, des tentatives d’être ensemble. Toujours ancrées dans nos réalités, nous cherchons toujours le meilleur média pour raconter nos histoires. Les membres du collectif Jenny Victoire Charreton, Mag Lévêque et Luz Volckmann travaillent sur la performance Voler le feu.

Convergence des Slut·tes c’est 18 copaines, des amireuses (amis + amoureux·ses + admireur·euses) queers : des artistes, des organisteur·ices de soirées et d’évènements artistiques, des DJs, des drags, des poète·sses, des teufeur·euses, des cigales mais aussi des fourmis, des gobelin·es, des lutin·es et des trol·les en tous genres. L’éclectisme règne autant dans les sensibilités artistiques aiguisées de chacun·e des membres que dans leur personnalité.

Desertgirlz déboule Tapettise les foules Détend les nerfs Et édente les terfs Elles ont retourné les stigmates et la toile avec leur tube Pénis de femme : Diamora, Nanette et Gazoline profitent de leur crise d’adolescence pour hurler dans des micros sur un tapis de kicks plus hardcore les uns que les autres