LES ARTISTES DU FACT

L.A. CONTRACULTURAL
(Uruguay)

Le collectif L.A. Contracultural (Latino América
Contracultural) fut fondé en 2019 par Delfina Martínez et Leho de Sosa, afin de penser «l’art comme outil politique» ainsi que produire, encourager et diffuser l’art créé depuis les réalités de vies trava, trans, pédé·es, gouines, non-binaires et sudacas.

C’est à travers ce collectif que Delfina Martínez et Leho de Sosa ont organisé, en 2019, La Semana de Arte Trans (Montevideo, Uruguay), un festival pluridisciplinaire et international qui, en se tenant dans plusieurs espaces culturels de référence de la ville de Montevideo, s’engage en faveur de l’accès des personnes trans à la culture et à la création artistique.

DELFINA MARTÍNEZ
(Uruguay)
Pronoms : elle/elle

Delfina Martínez est une organisatrice de projets culturels, une photographe ainsi qu’une activiste transféministe et antiraciste uruguayenne.

En 2018, elle fut à l’initiative de la campagne en faveur de la Ley Trans, une loi historique qui a notamment rendu possible le changement d’état civil sur simple déclaration, et a garanti l’accès aux personnes trans uruguayennes aux soins médicaux et aux traitements hormonaux. Depuis 2020, elle occupe un poste au sein du Secrétariat de la Diversité de la Mairie de Montevideo, où elle coordonne la gestion des projets relatifs aux personnes trans.

 

LEHO DE SOSA
(Uruguay)
Pronoms : il/lui

Leho De Sosa est un peintre et dessinateur uruguayen dont les œuvres ont été exposées à l’échelle nationale, ainsi qu’en Espagne, en Argentine et en France. Allié des luttes trans, il se décrit comme plongé dans ce qu’il appelle «l’art queer et sudaca», qui est une vision latino- américaine de l’art LGBTQI et propose une nouvelle contre-culture. Ses créations sont influencées à la fois par le pop art américain et l’art contemporain japonais.

Il est l’auteur du manga jeunesse Teen Trans, qui a été traduit en français lors de la première édition du FACT, en 2019. Lors de sa conception, il a collaboré, depuis une position d’allié, avec plusieurs militantes trans d’Uruguay et d’Argentine afin de faire de cet ouvrage un moyen de transmettre une mémoire collective de façon ludique.

En 2018, il a réalisé la charte graphique de la campagne en faveur de la promulgation de la Ley Trans.

ELIARA QUEIROZ
(Brésil)
Pronoms : elle/elle

Eliara Queiroz est artiste/performeuse, articulatrice et éducatrice socioculturelle.
Elle s’engage dans l’art et l’éducation en tant que technologies politiques de transgression au sein desquelles les dialogues et les contaminations entre la danse, le cirque, la photographie, la vidéo et l’écriture sont des états d’imagination et de création d’autonomies pour les existences travesties et transgenres.

Elle développe actuellement le projet Travesti Terreiro, un projet de plateforme né du désir de générer des espaces d’apprentissage, de collectivité, de création et de visibilité pour les corps qui se réinventent au-delà de la binarité. Cette proposition émerge avec le besoin de mettre en évidence le potentiel subjectif de ces corps en créant un lieu poétique d’écoute, d’affection et de sécurité qui permette le partage d’expériences artistiques et politiques.

SOFIA SAUNIER
(Uruguay)
Pronoms : elle/elle

Sofia Saunier est née à Montevideo le 31 mai 1974. Dans les années 1990, elle fait ses débuts dans le milieu underground de Buenos Aires – où elle a vécu pendant 20 ans – en tant que drag queen, mannequin et danseuse. En 2000, elle retourne vivre en Uruguay, où elle s’intéresse à l’audiovisuel par le biais d’interviews.
Elle se définit comme multiartiste, car elle crée en utilisant différentes formes d’expression, telles que la photographie, l’audiovisuel, le dessin, la peinture et l’écriture.

Elle travaille notamment sur la chaîne Youtube “Transur” qui, avec plus de 60 interviews depuis sa création en 2013, donne de la visibilité aux expériences et aux vies des personnes trans.

Un autre de ses projets est Transmotoqueras, où, avec Cecilia Estévez et Meili Galván, elles réalisent une compilation documentaire de leurs voyages en moto sur les routes d’Uruguay.

Nous sommes trois filles trans très différentes qui partent sur la route et filment ce que nous faisons. Nous avons pris nos motos et sommes allés à la forteresse de Santa Teresa pour nous rendre visibles. Pour qu’on nous voit sur les routes, sur les plages. C’est l’idée : se montrer. Pour que les gens puissent voir que nous pouvons avoir une vie comme tout le monde“.

Dans le cadre de la diffusion de son travail et de son militantisme, Sofia Saunier a participé à de nombreuses conférences et ateliers en tant qu’intervenante. Son travail a également été mis en avant sur des plateformes numériques, telles que le Musée Virtuel Féministe de l’Histoire de l’Art ou Archivo X (un projet de la Colectiva Co) sur les artistes uruguayens.
Elle a également participé au film “La noche que no se repite“, en interprétant le personnage de Barbie. Un documentaire basé sur sa vie et intitulé “Carmín o el viaje de Sofía“, est actuellement en cours de réalisation. Il est dirigé par Aldo Garay.

SAPHIR BELKHEIR
Pronoms : il/lui

Artiste-chercheur et performeur, il pratique le mouvement sous différentes formes. À travers le langage, les gestes et les silences, il crée des conversations. Pour raconter l’histoire de son corps en lutte, il oppose allégorie et littéralité. Ces deux manières de dire lui permettent d’aborder les choses aussi bien avec pudeur, que de manière frontale.


Né en 1991, il commence son parcours à l’ENSAD Nancy puis approfondit son intérêt pour la performance dans une volonté d’économie et d’écologie de création.Il a récemment participé à la formation DETER (initiée par Bintou Dembélé) et développe actuellement ses explorations artistiques au sein du master Exercer (ICI / CCN Centre Chorégraphique National de Montpellier et Université Paul Valéry 3).

ACAUÃ SHEREYA EL_BANDIDE
Pronoms : iel/ellui

Chorégraphe, professeure et post-pornographe née à Fortaleza-CearáBrésil, son éducation est assurée par des femmes-professeures et son grand-père artisan.
Elle a obtenu un diplôme en théâtre à l’IFCE – Instituto Federal de Educação do Ceará (Brésil) en 2009 et en danse au Curso Técnico em Dança (Brésil). En 2013-2015, elle a été enseignante dans la Licence de Théâtre de l’IFCE. En 2017, elle construit un projet pédagogique de formation en danse dans la ville de Sobral à Ceará (Brésil). Elle a suivi le PACAP 3 au Forum Dança puis est devenue professeure de danse contemporaine au même endroit.
Cet être explore les interstices, “l’entre” des interactions et a recours à la “GAMBIARRA” (ce n’est pas du bricolage) pour nourrir sa recherche sur les images  possibles de la Démocratie dans les corps racialisés et performativité Cuir (queer) ; déclenche le repositionnement du langage pédagogique et artistique entre la vulnérabilité, la confusion, le rêve au cauchemar, le subtil à l’obscène a recherche d’une “Pédagogie FLUIDE” (décolonial, antiraciste et nonbinaire).
Elle a fini Master EXERCE ICI CCN Montpellier où il a interprété le solo : ALÉM DE VOCES, O QUE TEM PRA COMER HOJE? Maintenant elle fait un projet pour les enfants queer : NUAGES CLOUDS NUVENS.
https://acauasereia.wixsite.com/acauasereya

LÉA RIVIÈRE
Pronoms : elle/elle

Léa Rivière est danseuse, poète et doula.

Elle fabrique des espaces où prendre soin des relations entre les mort·es et leurs vivant·es, dans différents contextes et temporalités. Elle vit à Lodève, au sud du Massif Central.
Elle a fondé le collectif dance for plants (2016) et publié les textes ‘Je suis pas trans dans la forêt’, ‘Danser est un service écosystémique et être trans aussi’ et ‘Lesbiennes géologiques, bites de meufs et autres histoires — un poème étendu’.

YAX FERRI VENTI
Pronoms : il/il

Yax Ferri Venti, drag king comédien et cumulateur de mandat de minorités, partage son art, le Drag King, tant à travers la scène que des ateliers.

Militant anti-toutes-les-discriminations, il va là où on l’invite et où on ne l’invite pas pour faire connaître le Drag King.
Auteur de ses pièces, il utilise l’humour (mais pas toujours), la poésie (mais pas toujours) et puis tout ce qu’il peut pour remettre en question les codes qui l’entourent.

MÉLODIE PREUX
Pronoms : elle/elle

Mélodie Preux est fabricante d’histoire, elle explore les moyens d’expression à sa portée pour tisser des narrations, y dire ce qu’on ne veut pas oublier.
 
Performeuse, chanteuse, bricolant ses costumes, elle donne vie à des tentatives comme à de petits avions bancals, capables d’exploser en vol.

COLLECTIF LES É·MOIRES

Le collectif Les É·moires a été créé à Toulouse en 2021, à l’issue de la formation « l’Acteur AU Présent » du Théâtre 2 l’Acte, au Ring Scène Périphérique. C’est durant cette période que se sont rencontré·es Lou Rey, Aurélie Billy et Antonin Paris.

Après avoir travaillé ensemble avec différent·e:s intervenant·es, iels ont eu envie de mêler texte, musique, théâtre d’objet et marionnettes pour mettre en scène des histoires qui donnent à voir d’autres modèles de société.

Leur première création, iphis et ianthé, est une pièce à destination de jeune public qui parle d’identité de genre et de l’importance de laisser place à la parole des enfants.

Les É·moires racontent ce qu’iels auraient voulu entendre.

TRISTANA DENIS
Pronoms : elle/elle

Tristana Denis (ou couleur chaude) est une artiste française, poète, performeuse et comédienne, également jeune musicienne.

Son travail textuel est avant tout introspectif, un moyen cathartique d’approcher les structures violentes de son environnement ainsi qu’une réflexion sur la place qu’elle y occupe de par sa transidentité.
Vulnérabilité, confrontation, solitude et espoir, ses poèmes sont mis en scène dans des lectures musicales au ton immersif, dont elle a également composé les boucles sonores.

Ces voyages d’une quarantaine de minutes proposent une plongée émotionnelle et sensorielle pour fabriquer l’empathie.

JOYCE RIVIÈRE
Pronoms : elle/elle

Joyce Rivière est une écrivaine poète trans qui écrit sur sa vie, son intime et la façon dont ils font politique.

DYNAMO JISSUSSALEM
Pronoms : il/lui

Dynamo Jisussalem, né le 30 juin 2018, à Santiago du Chili.

Il est né devant un miroir – comme un bon vieux cliché – où il a pris le dessus sur sa créatrice, faisant enfin sortir toute son énergie masculine refoulée, sa faim de travesti et son esprit de rockstar sud-américaine, posant ses pieds pour la première fois dans la nuit Santiaguina en marchant vers la fête d’anniversaire d’un ami.

Caché dans l’ombre, il s’est nourri de fêtes pornos dissidentes, organisées par des prostituées, des dragqueens et des transsexuel·les, il a grandi entouré de latex, de fouets, de miaulements et de soupirs BDSM.
Il a fait ses débuts le 7 septembre 2018 avec son ami MatKing à la soirée lesbofeminista Jueves de Lelas qui se tient chaque mois au Centro Cultural Rogelia.
En interprétant divinement les Backstreets Boys iels ont fait tomber raides dingues les fem·mes présentes ce soir là, ce qui les ont amenés à se produire sur différentes scènes nationales , notamment celle du bar lesbien historique Sabor a Mi, mais aussi Amnesty International, le Gala final du festival burlesque de Santiago et la fête Perreo Porno.

Dynamo commence son chemin en solo le 2 août 2019, avec son spectacle Billy Idol, Eyes Without A Face. Dirigé par son père, l’Hyper King, Puto Mandiga, ce spectacle a été un succès et lui a ouvert les portes de l’univers LGBTQI+ en le consacrant comme l’un des Drag Kings les plus influents et importants de la scène nationale.

Pendant la pandémie, Dynamo et le collectif Showkings ont réalisé plusieurs clips et ont également participé à une réunion mondiale des kings qui s’est tenue en ligne en réunissant des kings de différentes nationalités (États-Unis, Porto Rico, Mexique, Canada, Pérou, Chili, entre autres).

Dynamo Performe aussi pour la compagnie théâtrale Los Plaimovil ; il a animé l’Expo Diversidad en 2019 ; a participé aux clips de l’artiste Camila Moreno ; et a été jury dans Carrera de Improvisadores. Il a récemment obtenu la deuxième place dans la Drag Battle de La Kasona De la Flores, ce qui constitue une étape importante pour les Kings, car la scène des bars gays au Chili est encore un lieu principalement ocupé par les Drag Queens.

Aujourd’hui Dynamo prépare sa tournée en France et promet de séduire, chauffer et désordonner l’hiver européen.

CLAUSTINTO
Pronoms : elle/elle

Claustinto alterne entre de l’intime très intime et du collectif très en colère, entre de la grande fête joyeuse et de la douceur pessimiste, les cris et les murmures, la beauté et la laideur, c’est simple et compliqué à la fois, comme la vie, c’est pas la pour faire jolie ni pour être gentil.le.

C’est là pour donner de la force à celleux qui se battent, qui sont enfermé.e.s, qui jettent des cailloux, c’est un tir de mortier et un gros câlin en même temps, contre tous les pouvoirs et pour la joie aussi.

De l’autotune, des kicks, des synthés, du stroboscope, de la danse et des slogans pour faire tomber le monde à la renverse.

COLLECTIF CONVERGENCE DES SLUT·TES

Sasha (elle/elle) est DJ et productrice de musique électronique, notamment au sein du duo Techno Tchoin, ainsi qu’organisatrice d’événements festifs et culturels queers. Toujours curieuse de nouvelles expériences ou d’autres moyens d’expression, elle se tourne récemment vers la performance dans laquelle elle voit un moyen de partager avec le public son
processus de création. Elle s’intéresse particulièrement aux représentations positives des transidentités et du polyamour, deux des enjeux qui traversent sa vie.

Manu·e (il/lui) est DJ, performeur et organisateur d’évènements festifs et culturels dans les communautés queer.
Passionné par la théorie queer comme par la musique électronique de mauvais goût, il aime s’essayer à de nouveaux défis artistiques comme la performance tantôt en drag-queen, tantôt en tenue de ville. Son travail s’intéresse à créer du lien, placer le public en position
d’acteur·ice que ce soit dans la fête ou dans la performance.

Klëpta Schwarz (il et elle) est un·e artiste queer interdisciplinaire : performeur·euse, metteur·euse en scène, photographe et DJ.
Iel obtient son master en arts du
spectacle en 2022 après avoir étudié la post- pornographie et le travail sexuel dans la performance queer. Iel organise également des événements festifs et culturels qui valorisent les artistes et les publics LGBTQIA+ dont iel s’inspire profondément dans son travail artistique.

SIBONY
Pronoms : elle/elle

Co-fondatrice de XY Média, Carol Sibony est aussi artiste vidéo et s’intéresse dans son travail à la dissipation de la mémoire et ses possibles représentations en utilisant des technologies de capture et de mise en espace volumétriques.

ÈVE MAGOT
Pronoms : elle/elle

Ève Magot est chorégraphe et danseuse.

NANTÉNÉ TRAORÉ
Pronoms : il/lui

Nanténé Traoré est photographe et auteur. Il est né en 1993, au bord de la mer.

LUZ VOLCKMANN
Pronoms : elle/elle

Luz Volckmann est autrice, elle est née en 1993, pas très loin de la mer non plus.

NEL GEVERS
Pronoms : il/il

Nelo glane et raconte des histoires invoquant les collections de pierres à venin, les stone butches qui transmettent leurs langages rocailleux, les fontaines pétrifiantes en bords de friches, les crues chantantes et les gestes boueux.


Il créé des espaces semi- fictifs, matérialisant des rêves et hallucinations et invite à incarner des rôles désirants. Son travail prend forme d’installations, de costumes, d’autels, de collectes, de dessins et d’invitations à confier ses propres histoires.

JOANNA FOLIVELI
Pronoms : elle/elle

Joanna Foliveli est une autrice de bd et illustratrice, basée à Toulouse.

Son travail centré sur le corps, le genre et la spiritualité, à travers des dessins réalisés à la plume et à l’aquarelle.

BRI
Pronoms : elle/elle

Sabrina Calvo est écrivaine et plasticienne. Depuis plus de vingt ans, elle travaille les matières de l’invisible et de l’intime, des fractures et des guérisons. Par la tendresse, l’absurde et un inconsolable désir de grâce.

MOÏRALIEN
Pronoms : iel/ellui

Moiralien est un artiste bijoutier engagé, Queer et féministe.
Iel utilise le métal comme medium principal d’expression et travaille notamment sur l’empouvoirement des corps.

Son projet “Strong & Proud” est sa réponse face à la violence structurelle patriarcale. Il est destinée aux personnes Trans, Intersexes, Non-Binaires, Queers et aux femmes. Ses bijoux sont réalisés à partir de moulages sur corps. Chaque pièce de ce projet est unique.

En parallèle à ce travail de recherche iel lance différentes collections en séries limitées.

Moiralien utilise la parure comme une arme :
“C’est une source inepuisable d’empowerment”.

IG: @moiralien
Fb: @MoïraGreen
Crédit photo : Loïg Garcia 

UYRA SODOMA
Pronoms : iel/lui/elle

Uýra Sodoma (1991, Santarém, Pará) est une entité hybride entrelacant les connaissances biologiques scientifiques et la sagesse ancestrale des peuples indigènes. Elle appelle les plantes par leurs noms populaires et latins, mais évoque leurs propriétés médicinales, leur goût, leur odeur et leurs pouvoirs. Le résultat est une compréhension complexe et complexe de la forêt, un réseau de connaissances et de recherche. Uýra se présente comme “un arbre qui marche”.

Elle est née en 2016, lors du processus de destitution de Dilma Rousseff, lorsque la biologiste a décidé d’élargir ses recherches universitaires et de rechercher des moyens de susciter un débat sur la conservation de l’environnement et les droits des LGBT dans les communautés de Manaus et des environs. À travers des cours de biologie ou des performances photographiques, utilisant maquillage et camouflage, textes et installations, Uýra dialogue à la fois depuis et avec la forêt.

« Depuis la naissance d’Uýra, mon objectif est de porter le message de la forêt dans les yeux et dans le cœur des gens. Mon but est d’observer la forêt et de chercher une reconnexion avec elle. Les processus de violence contre la vie tels que la pollution de notre environnement, les agressions contre les personnes LGBTQ, les personnes trans, les Noirs, les peuples autochtones et les femmes, sont des processus dans lesquels nous ne nous reconnaissons plus comme des forêts. Ils nous enlèvent notre nature intérieure, ils nous enlèvent notre humanité intérieure.” – Uýra

M4UV3
Pronoms : elle/elle

M3uf Trans-Plutonienne rappeuz et produceuz basée à Grenoble.

© FACT 2022